Régulièrement des articles font référence à la fameuse « pollution invisible » sur net. Si derrière notre ordinateur nous avons parfois le sentiment de ne pas polluer, en tous les cas moins que des camions et autres entreprises énergivores, le web a pourtant un point immense sur la part des émissions de CO2. Ainsi, un rapport publié en 2015 par Global e-Sustainability Initiative, les Data Centers seraient responsables d’environ 2% des émissions de CO2… soit autant que l’aviation civile. Les géants du net se tournent bien de plus en plus vers l’utilisation d’énergies renouvelables, mais la demande est croissante et accompagne le nombre toujours plus important d’utilisateurs du web et l’appétit des entreprises en datas.

Pour cet article, et sans faire l’apologie du web, je vous propose de découvrir ce qui paraître comme des avantages écologiques du Cloud…  Mais également de les nuancer

Plus de cloud, c’est moins d’équipements informatiques au sein des entreprises ?

Elle n’est pas si loin l’époque où chaque collaborateur stockait sont travail, au pire sur le disque dur de son ordinateur de bureau, au mieux sur le serveur de son entreprise. Et qui serveur d’entreprise dit équipement technique, et selon l’importance de l’entreprise, une salle dédiée, de multiples serveurs de stockage, des systèmes de refroidissement et de ventilation. Imaginez cela multiplié par le nombre d’entreprise ayant a géré le stockage et la sauvegarde de leurs données internes.

L’hébergement en Cloud permet donc de réduire la multiplication des équipements de stockage au sein des de chaque entreprise. Mais pour mettre en place les serveurs virtuels, il faut bien du matériel dans les Data Centers… Et comme les Data Centers s’engagent à garantir la disponibilité d’espaces de stockage, dans les fait ils disposent de plus de serveurs et équipements que nécessaire.

Qui dit plus de cloud dit moins de papier ?

Une fois encore, le temps où l’on archivait les données d’entreprises dans d’immenses allées. Alors en théorie, la transformation digitale des entreprises d’une part, et l’utilisation du cloud d’autre part limite largement l’utilisation du papier.

Une fois encore cela est à nuancer. En effet, de nombreux secteurs d’activités et de nombreux professionnels utilisent encore largement le papier. Enfin il était assez simple de mesurer sa consommation de papier, mais avec le numérique et pire encore avec le cloud, le stockage des données peut paraître sans limite, ce qui incite à accumuler toujours plus de données.

Le cloud permet de mesurer sa consommation numérique ?

Grâce au stockage des données en cloud, il est possible de surveiller et de monitorer sa consommation de cloud, et par conséquent de savoir en temps réel. Alors oui, on peut mesurer sa consommation numérique et connaître son volume de data. Mais est-ce plus vert ?

Finalement on observe que le monitoring, s’il apporte… de nouvelles données… n’engendre pas réellement une prise de conscience et des mesures de réduction ou de ralentissement de la collecte des données.

Des solutions pour un cloud plus vert ?

Pour conclure, je vous propose de découvrir les initiatives de Cléeste, une startup qui propose un data center plus « écologiques ». En effet, le « Deep Data » est installé dans une carrière sous-terraine près de Saumur, en Maine et Loire, et qui nécessite dont pas de climatisation et réduit de faite sa consommation énergétique en conséquence. D’autres solutions sont testées ailleurs : installation dans des régions plus froide, bâtiments naturellement ventilés… Mais la route pour un cloud computing plus vert.