L’heure où l’on parle essentiellement des problèmes de pollutions ou de transitions énergétiques, le plastique fait à juste titre l’objet d’une chasse aux sorcières. Et pour cause, des décennies de fabrication de pièces, bouteilles et autres sacs en plastiques ont transformé certains endroits de notre planète et de nos océans en véritables décharges. Cependant, la recherche en matière de plastique progresse année après année pour trouver des solutions durables aux problèmes actuels et à venir. Des solutions qui devraient permettre à terme à l’industrie du plastique et de l’injection plastique de repenser leur métier de façon plus durable et plus responsable.

Des plastiques biodégradables

La principale problématique concernant les matières plastiques actuelles est leur temps de décomposition. Ainsi, un sac ou une bouteille en plastique, par exemple, devraient mettre 400 à 450 ans pour se dégrader.
Des chercheurs se sont donc penchés sur la notion de plastiques biodégradables. Ils développent ainsi des bioplastiques ou matières plastiques à partir de maïs, de blé et d’autres ressources renouvelables à la place des composants issus de la pétrochimie.
Bien entendu, ces recherches ne sont pas motivées uniquement pas des intérêts écologiques, mais bien souvent par des problématiques économiques : évolution du cours du pétrole et des matières plastiques notamment.
Néanmoins, cela n’apparaît pas comme une solution miracle.

Innover pour recycler le plastique

L’innovation dépasse le champ de la production ou de l’utilisation du plastique puisque certains recherchent de solutions au problème déjà existant. Ainsi, une nouvelle espèce de bactéries, Ideonelle Sakaiensis, a été découverte et ses capacités à dégrader le plastique sont assez incroyable. Si cette « nouvelle » bactéries pourrait être une solution pour traiter le problème de pollution plastique. Mais cette découverte intrigue aussi les chercheurs sur la capacité des bactéries à évoluer dans un cours laps de temps.

L’impression 3D au service de la haute technologie

Au-delà de l’injection thermoplastique (en savoir plus) qui propose essentiellement des productions à moyenne et grande échelle, la technologie a permis une utilisation innovante des matières plastique à travers l’impression 3D. C’est le cas notamment dans le secteur de la médecine ou cette technologie est particulièrement prometteuse pour la réalisation d’implants ou de prothèses sur-mesure. Ainsi, les bio plastiques pourront aussi être intégrés à ces nouveaux procédés de fabrication de pièces plastique.
A noter toutefois que la technologie de l’impression 3D ne se limite pas au matière plastique, puisqu’il est possible d’imprimer des métaux, des matières organiques, des céramiques…